Souvent méconnu des consommateurs, le cépage du Chenin blanc est l’un des chouchous de l’équipe ‘Rouge aux Lèvres’.
Ce cépage fait sa première apparition dans les textes au XVIème siècle (cité par Rabelais dans Gargantua). Des analyses moléculaires et génétiques montrent qu’il est un descendant du Savagnin (cépage emblématique du Jura), duquel il hérite notamment les arômes gourmands de coing et oxydatifs de cire et de noix, selon son terroir et élevage.
Donnant un vin toujours très fruité et présentant une bonne acidité, il peut être vinifié en vin effervescent ou tranquille, sec ou liquoreux. Son arôme emblématique est celui de l’abricot sec, mais le bouquet se complète des arômes d’amande, citron, coing, fruits confits, écorces d’agrumes, fleurs blanches, miel, pêche, fruits exotiques ou encore tarte tatin.
En France, il est surtout présent en Loire, son vignoble d’origine, notamment dans les AOC Vouvray, Touraine, Montlouis-sur-Loire, Saumur, Anjou blanc ou encore Coteaux-du-Layon (connu pour ses vins doux). On le retrouve cependant également à Limoux, où il peut entrer dans la composition de la blanquette de Limoux.
A l’étranger, des français l’exportent en Afrique du Sud, dès le XVIIème siècle. Aujourd’hui, l’Afrique du Sud produit deux fois plus de Chenin blanc que la Vallée de la Loire. De même, ce cépage fut exporté en Australie, Argentine, Chili, Californie et Nouvelle-Zélande.
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