En plein dans l’actu : Le pronostic vital est de + 4 degrés d’ici 2050 (en version pessimiste bien sûr).
Les 180 personnalités les plus puissantes au monde se réunissent d'ailleurs chaque année pour faire de longs petit-déjeuner-déjeuner-goûter-dîners pour essayer de rectifier le tir.
Et nos vignerons dans l’histoire ? Qu’est-ce qu’il se passe pour eux ? Comment vont-ils faire ?
LE POSITIF +++
Avec le réchauffement climatique, il y a plus d’années chaudes et sèches et donc plus de grands millésimes !
Avec le réchauffement climatique, il y a plus de filles en bikini qui font les vendanges, la mode du T-shirt mouillé, c’est has been.
Avec le réchauffement climatique, on pourra enfin planter dans des régions oubliées comme la Picardie et le Nord, tu sais chez les Chtis qui ne jurent que par la bière. Au pire, chez nos amis les rostbeafs 😉
Avec le réchauffement climatique, on peut boire moins et être bourré plus vite. Le taux de sucre augmente dans les raisins, donc il y a plus d’alcool dans la bouteille.
Bon ça c’était le coté fun. Maintenant en vrai, voilà ce qui se passe :
La surface du vignoble en Europe devrait baisser de 68% en 2050. Le scénario le plus noir fait état d’une réduction de 86%...
La météo change radicalement : moins de gelées au printemps mais plus de grêles en été et orages violents. Du coup, le vignoble est davantage menacé de perdre ses récoltes…
De nouvelles bébêtes et maladies arrivent : exemple avec le moucheron nommé Drosophila suzukii venu d’Asie qui ravage le vignoble en se régalant du sucre des baies.
L’augmentation du taux d’alcool entraîne une diminution du taux d’acidité (qui est la colonne vertébrale des grands vins). Donc les vins seront plus standardisés en goût et reflèteront moins leurs terroirs.
Alors que fait-on ? Visions et tours d’horizon des solutions actuelles :
Il faut introduire des cépages (type de raisin) plus résistants à la sécheresse et à la chaleur : demain, la Syrah (cépage du Rhône) arrivera en Bourgogne ? Ou bien, le ‘Tannat’ remplacera-t-il le Merlot à Bordeaux ?
Il faut planter dans des zones élevées et plus fraîches : en Espagne, les vignerons investissent au nord, jusqu’aux Pyrénées. Dommage, à Bordeaux, c’est plat…
Il faut privilégier le bio ! L’interdiction des pesticides et autres agents chimiques limite la pollution générale et laisse vivre la biodiversité des sols. Une des techniques toutes simples qui marche aujourd’hui est de faire pousser la vigne à plus de 2 mètres ! Le feuillage de la vigne permet de mettre à l’ombre et au frais les baies de raisin et donc d’éviter que ça crame.
Alors voilà, peux être qu’en 2098, Paris sera couvert de gratte-ciel avec des rooftops de vignes où vignerons et citadines feront la fête à moitié nus comme aux bons vieux temps de Bacchus… C’est pas mal non plus 😉
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